Bas-reliefs du monument aux morts, Soissons (près de la cathédrale)

Soissons

  est une commune, située dans le département de l'Aisne, région Picardie, surnommée la cité du Vase.

Soissons doit son nom aux Suessions (en latin Suessiones), peuple belgo-gaulois mentionné par César dans la La Guerre des Gaules, comme formant avec les Rèmes (peuple ayant pour capitale Reims) un même Etat (même gouvernement dans la paix et dans la guerre). Le roi des Suessions était dans la guerre le chef de la coalition des Belges, c'est-à-dire de l'ensemble des cités de la partie de la Gaule située au nord de la Seine.

 D’azur, à une fleur de lis d’argent,  avec pour devise : Fidelis aduror amore. (Fidèle, je brûle d’amour)

 Raoul Lamourdedieu, sculpteur et médailleur français né à Fauguerolles (Lot-et-Garonne) en 1877 et mort dans la même ville en 1953.

La population fuyant les bombardements

Soissons est l’une des villes martyres de la Première Guerre mondiale.

D’abord prise à la fin août 1914 par l’armée allemande, elle est récupérée par les Français en septembre à l’issue de la bataille de la Marne. Le général Louis de Grandmaison, y meurt d’un éclat d’obus dans la tête. Le front se stabilise au nord de la ville, qui est amplement bombardée jusqu’en 1917.

Henri Barbusse y écrit Le Feu.

Pendant les mutineries de 1917, la ville voit défiler des soldats refusant de monter au front après la désastreuse offensive du Chemin des Dames. Soissons est prise encore une fois au printemps 1918 lors de l’offensive allemande, avant d’être définitivement libérée au cours de l’été.

Entrée de Jeanne d'Arc dans Soissons

            Au cours de l’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive de Soissons est déportée lors de deux grandes rafles : la première, le 17 juillet 1942, est opérée par la police soissonnaise, en même temps que la rafle du Vél d'Hiv, tandis que la Gestapo réalise la seconde le 4 janvier 1944. 

A la Libération, la résistance joue un grand rôle et Roberte (nom de résistance deRaymonde Fiolet, née le 7 mai 1914 à Saint-Pol-Sur-Mer (Nord), décédée le 27 février 1946 à Soissons) est maire de Soissons durant quelques mois.

Le vase de Soissons

Le Vase de Soissons est une anecdote qui nous est contée par Grégoire de Tours au livre II, chapitre 27 de l’Histoire des Francs.

L'action se passe lors de la prise de la ville de Soissons, en 486. Au cours du partage du butin après la prise de la ville, un guerrier franc casse volontairement un vase en morceaux avec sa petite hache (une francisque, la hache des Francs) alors que le roi Clovis 1^er le veut pour lui.

Un an plus tard, Clovis jette à terre la francisque de ce guerrier, sa tenue et ses armes laissaient à désirer. Celui-ci se baisse pour la ramasser. Le soldat se baissa pour les ramasser et Clovis en profita pour lui briser le crâne d’un coup de francisque, disant : Ainsi as-tu fait au vase à Soissons !

 La version la plus populaire retenue par les ouvrages scolaires de la III^e République étant : Souviens-toi du vase de Soissons !