Le musée du Louvre
est un musée d'art et d'antiquités situé au centre de Paris dans le palais du Louvre. C'est le plus grand musée du monde, par sa surface d'exposition de 60 600 m2, et ses collections qui comprennent près de 460 000 œuvres. Celles-ci présentent l'art occidental du Moyen Âge à 1848, ceux des civilisations antiques qui l'ont précédé et influencé (orientales, égyptienne, grecque, étrusque et romaine), et les arts des premiers chrétiens et de l'Islam.
Buste de Sérapis
Sarapis ou Sérapis (en grec ancien Σάραπις / Sárapis) est une divinité gréco-égyptienne syncrétique créée à l'époque hellénistique par Ptolémée Ier, fondateur de la dynastie lagide.
Sarapis rassemble des traits d'Hadès, du dieu-taureau Apis et d'Osiris. Au IIe siècle, il devient, aux côtés d'Isis, l'une des divinités les plus vénérées du panthéon égyptien. Son culte s'étend alors à l'ensemble du bassin méditerranéen.
Les collections royales
Depuis le Moyen-Âge, les souverains français ont collectionné objets et œuvres d’art, financé et protégé les artistes qui décoraient leurs résidences royales.
C’est cependant sous François Ier que s’initient véritablement les collections royales, notamment celles des peintures. Ses successeurs sur le trône de France ont ensuite contribué à les enrichir selon leurs choix personnels mais aussi en tenant compte de l’évolution du goût et des modes de leur époque. Le mécénat artistique a également été une arme politique contribuant à glorifier l’image du roi comme ce fut le cas notamment pour Louis XIV.
Même si la Révolution française a mis fin à cette tradition et fait de ces collections royales la propriété de la Nation, l’exceptionnelle qualité de ces œuvres présentées aujourd’hui au musée du Louvre témoigne de cette longue histoire tissée entre les rois et les artistes durant plus de 500 ans.
François Ier est à l’origine des collections royales grâce aux nombreuses peintures italiennes qu’il a rassemblées tout au long de son règne. Ses successeurs vont contribuer à les enrichir et à les diversifier. Peintures flamandes, mais aussi dessins et sculptures en bronze, rejoignent ainsi les œuvres de la Renaissance pour constituer le noyau des grandes collections que l’on peut admirer, aujourd’hui encore, dans les salles du musée du Louvre.