Mil huit cent soixante et onze
L'origine du sujet est un bas-relief en bronze (tombeau de Martine Van Der Haert, nièce de François Rude et femme de Cabet, Paris, cimetière Montparnasse) dont le plâtre (Salon 1866) est au Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Paul Cabet
né à Nuits-Saint-Georges le 1er février 1815, mort à Paris le 23 octobre 1876,
est un sculpteur français.
Paul Cabet, par Emile Hébert,
Il débuta au Salon de 1835 avec un buste du poète Julien Paillet.
Rapidement acquis aux idées révolutionnaires, il fut arrêté le 3 juin 1836 pour délit politique dans la tentative d’évasion d’Auguste Blanqui.
Elève favori de Rude, Paul Cabet collabora pendant plus de dix ans à plusieurs commandes de son maître et prit même la responsabilité de son atelier quand François Rude effectua un séjour en Italie, pour raisons de santé, en 1843.
Républicain convaincu, il n’hésita pas à afficher son hostilité au roi Louis-Philippe et jugea plus prudent, en 1846, de s’exiler en Russie où il effectua plusieurs ouvrages dont des bas-reliefs pour la cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg, ou une fontaine monumentale à Odessa.
À son retour, en décembre 1852, il s’installa au voisinage de François Rude.
A l’Exposition universelle de 1855, il obtint une médaille de seconde classe et une médaille de première classe au Salon de 1861.