Pagode de Thiên Mu
Fondée en 1601, la pagode de Thiên Mu ou la pagode de la Dame céleste, la plus connue de Huế, se signale depuis la Rivière des Parfums par une haute tour octogonale de 7 étages évoquant les 7 réincarnations de Bouddha.
Le nom de la pagode provient d’une légende selon laquelle des paysans locaux virent apparaître une vieille femme portant une robe rouge et un pantalon vert sur la colline. Elle déclara qu’un seigneur construirait une pagode à cet emplacement propice à la configuration bouddhique, puis elle disparu. Le seigneur Nguyên Hoang passant par là et entendant raconter cette histoire décida de faire élever la pagode, à laquelle il donna le nom de
pagode de Thiên Mu
(pagode de la Dame Céleste).
Dans le temple (pagode du Grand héroisme (Dai Hung))
L'accès à cette partie de la pagode se fait après s'être déchauussé.
Les 3 statues représentent
A Di Da, le Bouddha du passé,
Thich Ca (Sakyamuni), le Bouddha historique,
et
Di Lac, le Bouddha de l'avenir.
Le Bouddha rieur en cuivre
Le titre de
Bouddha
(terme sanskrit बुद्ध buddha éveillé, participe passé passif de la racine verbale budh-, s'éveiller), désigne une personne ayant, notamment par sa sagesse (prajñā), réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hīnayāna), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra)/nirvana (nirvāņa) (selon le Mahāyāna).
Il peut être désigné par d'autres qualificatifs : Bienheureux (भगवत् bhagavat), Celui qui a vaincu (जिन Jina), Ainsi-Venu (तथागत Tathāgata).
Le bouddha rieur
est aussi connu sous le nom de bouddha riant, pu-tai, bu-dai ou hotei.
Son histoire remonte au Xe siècle en Chine, ou la tradition raconte qu’à l’origine il s’agissait d’un moine bouddhiste reconnu comme un homme bon et généreux. De part sa bienheureuse nature, ce moine fut désigné comme une incarnation du Bodhisattva Maitreya (le bouddha du futur).
Mais cette considération était plus allégorique que réelle, et le gentil moine fut rapidement caricaturé sous l’aspect du bouddha rieur à cause de son embonpoint et de son éternel sourire.
Considéré comme un véritable porte-bonheur en Chine, on retrouve le sympathique bouddha riant sous la forme de statuettes, d’images, de calendriers, d’amulettes ou autres pendentifs divers et variées.