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La Galerie l’Aiguillage

est situé dans le XIIIe, aux Frigos de Paris, un lieu mythique underground d’ateliers d’artistes et de créateurs en tout genre.

Un lieu conçu et fait par des artistes, pour des artistes.

 

Les femmes n'arrêtent pas de me taper dans l'oeil

Je suis trop bien, trop élégant, trop galant, trop sympa, trop attentionné, trop généreux, trop intelligent, trop discret, trop mâle dominant, trop amoureux, trop viril, trop propre, trop sain, trop racé, trop charmeur, trop touchant, trop...voilà. Pas le genre aléatoire, improbable, flou, chelou, indéfinissable, douteux, mi-figue mi-raisin, imprévisible, impuissant, fade, médiocre. Ni totalement prévisible, totalement carré, totalement droit, totalement fidèle, voire totalement fiable mais un poil mystérieux, déjanté, salaud, bad boy, chiant, insupportable, destroy. J'en passe et des pires !
Vous comprendrez qu'avec un tel code ADN, je ratisse large.
Le problème c'est que j'aime tous les types de femmes, de la garce avérée à la gentille fragile, de la pulpeuse poupée à l'ascétique anorexique, de la joyeuse fêtarde à l'intello castratrice, de la jeune fougueuse à la vieille râleuse, de la grande prétentieuse à la petite modeste. Toutes, je dis bien TOUTES me tapent dans l'oeil. C'est d'un pénible ! Je vous jure, c'est difficile à gérer.

Peinture ©dominique cozette

Dominique Cozette, Les femmes n'arrêtent pas de me taper dans l'oeil

Dominique Cozette

Née en 1946 à Rouen (Basse-Normandie, France)
Vit et travaille à Ivry sur Seine (Ile-de-France, France)

Enfant du baby boom, Dominique Cozette a été publicitaire.

Davantage que le cynisme, elle en a conservé le sens de la dérision, de l'autodérision plutôt, mais aussi celui de la formule. Celle qui ramasse une vie en quelques fragments où le tragi-comique n'est pas dépourvu de l'idée de grandeur. Cozette réduit sa vie en équation : texte et image claquent comme des slogans. Ses textes sont indissociables d'une représentation qui les sous-tend et les magnifie en même temps : qu'elle soit acide, de sa main ou issues de l'iconothèque de l'histoire de l'art, leur persistance rétinienne est une qualité sine qua non.
Christian Berst, membre du Collège Critique du 59e Salon de Montrouge, 2014

Tag(s) : #Les Frigos
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