Le musée national de la Marine de Paris
est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines. Le musée national de la Marine est installé à Paris dans l'aile Passy du Palais de Chaillot.
L'Aigle
est un navire construit à Cherbourg comme yacht pour l'empereur Napoléon III, transformé en canonnière en 1870 puis en corvette en 1873.
L’artiste a ajouté de chaque côté du yacht, au second plan, une vue de ce même navire, l’une sur l’avant du travers, l’autre depuis l’arrière sous un angle similaire selon une pratique courante instaurée dès le XVIIIe siècle au Danemark. Ces deux vues sont un passage naturel vers le dernier plan, la côte marseillaise, soulignant ainsi l’effet de perspective.
Le grand-mât arbore le pavillon impérial bleu blanc rouge à semis d'abeilles et écusson impérial couronné au centre, marquant la présence de l'Empereur à bord. L'aube est décorée de la couronne impériale. La figure de proue est un aigle.
Seul yacht d'Etat que la France ait jamais eu, l'Aigle fut construit à Cherbourg en 1857 sur les plans de l'ingénieur Dupuy de Lôme.
Adolphe-Hippolyte Couvelet
dit Adolphe-Hippolyte Couveley
(né le à Charleville - mort le au Havre)
est un lithographe et un artiste-peintre de marine français.
Adolphe-Hippolyte Couveley est le fils du peintre Jean-Baptiste Couvelet.
Elève de son père, Couvelet expose dès 1834 au Salon de Paris. Ses premières productions sont marquées par un voyage à Londres et en Bretagne qu'il fait vers 1835.
Par anglomanie, Adolphe-Hippolyte Couvelet remplace le T final de son nom par un Y.
Ses tableaux exposés au Salon de Dijon en 1837 parmi lesquels se trouve Vue de Bretagne portent pour la première fois le Y final. Il remporte une médaille de 3e classe en 1839.
En 1845, il est sollicité par la ville du Havre pour organiser le nouveau musée de la ville et en devient ainsi le premier conservateur le 1er janvier.
Le 20 février 1849, il épouse à Paris Joséphine Virtel.
C'est dans ses fonctions de conservateur qu'il fait la rencontre du jeune peintre Eugène Boudin qu'il prend sous son aile.
En 1851, il appuie une demande de bourse auprès de la municipalité du Havre pour que Boudin puisse séjourner à Paris. Couveley, sans être véritablement le maître de Boudin, a tout même exercé une certaine influence sur lui - Boudin étant heureux d'avoir des conseils mais trop fier pour rester un élève. La même année, Boudin reproduit une œuvre de Couveley : Cavalcade hâvraise.
Couveley est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1859.
Sa situation financière se détériore et il va jusqu'à poser sa signature sur une toile de Boudin qui s'en aperçoit et corrige la signature.
Lorsque Couveley meurt, ses dettes sont remboursées par la vente de ses collections prêtées au musée du Havre qui se retrouve alors privé d'une grande partie de ses toiles.