Le musée Condé
est un musée français situé dans le château de Chantilly à Chantilly (Oise)
En 1886 Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897), fils du roi Louis-Philippe, donnait à l’Institut de
France, dont il était membre, son château de Chantilly et les collections qu’il y avait réunies afin de créer le musée Condé à condition de ne pas prêter les collections et
de ne pas modifier sa présentation.
La maison de Condé est une branche cadette de la maison capétienne de Bourbon, elle-même cadette de la
maison Capet. Elle est fondée par le prince Louis Ier (1530-1569), prince de Condé en 1546, cinquième fils du prince Charles IV, duc de Vendôme et aîné de
la maison de Bourbon. Le prince Louis Ier était le frère d'Antoine, roi consort de Navarre et père du roi Henri IV. Elle s'éteint le 27 août 1830, à la
mort du prince Louis VI, prince de Condé.
Les armes de la maison de Condé à partir de 1588
D'azur aux trois fleurs de lys d'or, au bâton péri en bande de gueules
Henri II,
né le 31 mars 1519 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 10 juillet 1559 à Paris, est roi
de France de 1547 à sa mort.
Deuxième fils de François Ier et de
Claude de France il devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné en 1536. Il reçoit alors les titres de dauphin et de duc de Bretagne.
Sacré roi de France le 26 juillet 1547 à Reims, il prend comme emblème le croissant de lune, qui
est depuis toujours celui de la maison d'Orléans à laquelle il appartient en tant que fils cadet de François Ier (et non pas
l'emblème de Diane de Poitiers, comme on a pu souvent le croire). Ses devises sont Plena est œmula solis (L'émule du soleil est pleine) et Donec totum impleat orbem
(Jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde entier).
Roi parfaitement représentatif de la Renaissance française, Henri II poursuit l'œuvre politique et
artistique de son père. Il continue les guerres d'Italie, en concentrant son attention sur l'empire de Charles Quint qu'il parvient à mettre en échec. Henri II maintient la
puissance de la France mais son règne se termine sur des évènements défavorables comme la défaite de Saint-Quentin (1557) et le traité du Cateau-Cambrésis qui met un terme au rêve
italien.
Son règne marque également l'essor du protestantisme qu'il réprime avec davantage de rigueur que son père.
Devant l'importance des adhésions à la Réforme, Henri II ne parvient pas à régler la question religieuse, qui débouche après sa mort sur les guerres de religion.
Il meurt accidentellement à l'âge de quarante ans : le 30 juin 1559, lors d’un tournoi tenu
rue Saint-Antoine à Paris (devant l'ancien hôtel des Tournelles), Gabriel de Montgommery, capitaine de sa Garde écossaise, le blesse d'un éclat de lance dans l'œil. Il en meurt le
10 juillet 1559.
François Clouet,
artiste-peintre de portraits, dessinateur.
né à Tours avant 1520, mort le 22 décembre 1572 à Paris.
Peintre de la cour de France, il fut le portraitiste des rois Henri II, François II et de
Charles IX. Il réalisa de très nombreux portraits en buste de la cour de France. Son dernier grand chef-d'oeuvre est le portrait de la reine Elisabeth d'Autriche. Il est le
principal représentant de la peinture française de la Renaissance dite Ecole de Fontainebleau .
La devise aux croissants du roi Henri II
Donec totum impleat orbem
(jusqu'à ce qu'il emplisse le monde entier)
Tableau de François Clouet au musée des Arts décoratifs
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