L’Espace Lafayette-Drouot
situé dans le IXième arrondissement de Paris accueille ou organise régulièrement des événements artistiques.
est dédié au mouvement Street-Art et à son maître mystérieux.
Marques au sol du circuit de visite
Les graffitis sont un crime
Pochoir de Banksy réalisé le 1er octobre 2013 au 18 Allen Street, à Chinatown, au sud de Manhattan, New York.
Il représentait deux gamins se faisant la courte échelle pour attraper une bombe de peinture dessinée dans un vrai panneau d’interdiction avec la mention "Graffiti is a crime". La pancarte a été descellée et le graffiti de Banksy, barbouillé de blanc. Tant pis pour ceux qui n’ont pas été assez rapides.
Si les graffitis changeaient quelque chose, ce serait illégal
Pour cette œuvre, Banksy s’est largement inspiré des propos tenus par Emma Goldman lors d’une campagne en faveur du vote des femmes au début du XXe siècle : “If voting ever changed anything, it would be illegal” (si voter changeait quelque chose, alors cela serait illégal).
Réalisée en 2011 sur un mur de Clipstone Street, elle souligne l’importance du street art et critique son interdiction. La création a d’ailleurs failli être effacée par le Conseil municipal de Westminster, mais une campagne lancée par les habitants du quartier a permis de la conserver.
A présent, elle est recouverte d’un film de Plexiglas, qui a malheureusement été recouvert de plusieurs tags.
Adresse : Clipstone Street, Fitzrovia, Londres W1W 6BF
(Né vers 1974 aux environs de Bristol au Royaume-Uni et se nommerait Robert Banks ou encore Robin Gunningham)
est le pseudonyme d'un artiste de street art dont le véritable nom et l'identité restent incertains et font toujours l'objet de spéculations.
Depuis plus de deux décennies, Banksy brille par son talent, taquinant, poussant et provoquant. Son art est un reflet parfois accusateur et parfois moqueur de notre société. Il le dirige d'une main de maître et continue à alimenter les spéculations sur son identité.
Refusant catégoriquement de participer au capitalisme, Banksy regrette que certaines de ses œuvres aient été volées et vendues aux enchères. En 2013, il a saisi un stand à Central Park, où il a vendu certaines de ses œuvres pour 60 dollars chacune, alors qu'elles étaient estimées à 160 000 dollars.