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La Galerie l’Aiguillage

est situé dans le XIIIe, aux Frigos de Paris, un lieu mythique underground d’ateliers d’artistes et de créateurs en tout genre.

Un lieu conçu et fait par des artistes, pour des artistes.

 

Because I'm your boss/man, that's why

2010- Acrylique et divers sur carton

Fascination de la violence.

Il est curieux de voir comme une scène d'horreur peut rameuter les foules. Les films en particulier vont de plus en plus loin dans le sordide, les monstres sont de plus en plus cruels, leurs exactions de plus en plus crues.
Les catastrophes, les faits divers, les horreurs de toutes sortes font vendre du papier, excitent les masses, titillent les artistes et les écrivains. Un monde sans violence n'existe pas, elle est la condition de l'existence.

De l'imagerie homme/femme, où le mâle est bien souvent dominant, vais-je soustraire la sous-catégorie violence avec proximité à la guerre et à la torture ? Et la femelle coquette et clinquante, ne représente t-elle pas une forme de violence pour celles, précaires, qui n'ont rien qu'un ballot de pauvres biens sur la tête ?
Car tout me paraît violent, la société du spectacle qui agresse notre espace culturel, la tyrannie de la beauté qui blesse les mal pourvus, la guerre des sexes qui accroît chaque minute ses victimes, la vision de l'innocence qui fait craindre sa perte.
Je ne m'y fais pas. La peindre ou la décrire est une façon de l'exorciser mais ça ne fonctionne pas. A mesure que je vieillis, je supporte de moins en moins le mal que se font les êtres entre eux ou qu'ils font aux autres et aux animaux.

Référence

Dominique Cozette, Because I'm your boss/man, that's why.

Dominique Cozette

Née en 1946 à Rouen (Basse-Normandie, France)
Vit et travaille à Ivry sur Seine (Ile-de-France, France)

Enfant du baby boom, Dominique Cozette a été publicitaire.

Davantage que le cynisme, elle en a conservé le sens de la dérision, de l'autodérision plutôt, mais aussi celui de la formule. Celle qui ramasse une vie en quelques fragments où le tragi-comique n'est pas dépourvu de l'idée de grandeur. Cozette réduit sa vie en équation : texte et image claquent comme des slogans. Ses textes sont indissociables d'une représentation qui les sous-tend et les magnifie en même temps : qu'elle soit acide, de sa main ou issues de l'iconothèque de l'histoire de l'art, leur persistance rétinienne est une qualité sine qua non.
Christian Berst, membre du Collège Critique du 59e Salon de Montrouge, 2014

Tag(s) : #Les Frigos
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