Le musée du Louvre
est un musée d'art et d'antiquités situé au centre de Paris dans le palais du Louvre. C'est le plus grand musée du monde, par sa surface d'exposition de 60 600 m2, et ses collections qui comprennent près de 460 000 œuvres. Celles-ci présentent l'art occidental du Moyen Âge à 1848, ceux des civilisations antiques qui l'ont précédé et influencé (orientales, égyptienne, grecque, étrusque et romaine), et les arts des premiers chrétiens et de l'Islam.
Vanité au cadran solaire
Sébastien Stoskopff
né à Strasbourg le 13 juillet 1597 et mort à Idstein le 10 février 1657,
est un peintre alsacien.
Né dans une famille protestante strasbourgeoise, Sébastien Stoskopff est envoyé en 1615 en apprentissage à Hanau, chez Daniel Soreau. A la mort de son maître, le jeune peintre dirige l’atelier.
Après avoir cherché vainement à s’installer à Francfort, il se rend à Paris, ville qui exerçait alors un attrait particulier auprès des artistes allemands. Son séjour parisien est entrecoupé d’un voyage en Italie qui l’amène à Venise en 1629. Si la première partie de son séjour parisien est peu documentée, la seconde est en revanche mieux connue. Il habite alors dans le Marais, près de la rue Vieille-du-Temple, et connaît une notoriété certaine comme le suggère la présence de ses oeuvres dans les plus grandes collections de l’époque.
Dès son arrivée à Paris, Sébastien Stoskopff oriente son art dans de nombreuses directions et aborde des thèmes aussi variés que les natures mortes de livres - la somptueuse Nature morte aux livres et à la chandelle peinte en 1625 et conservée à Rotterdam (musée Boymans van Beuningen) est une des premières du genre -, les représentations des cinq sens, de la vanité ; il crée aussi des « tables mises » et des cuisines très originales qui s’inscrivent parfaitement dans l’évolution de la production parisienne de Jacques Linard, Lubin Baugin et Louise Moillon avec lesquels il entretient des relations étroites. L’originalité des oeuvres de Stoskopff réside néanmoins dans leur composition et dans le traitement particulier de la lumière.
En 1641, Sébastien Stoskopff est à nouveau à Strasbourg qui, relativement peu touchée par les troubles de la guerre de Trente Ans, est alors un centre artistique et intellectuel vivant et il y trouve rapidement sa place. Ses oeuvres sont marquées à la fois par la continuité et par l’innovation : les scènes de cuisine, les déjeuners sont toujours présents, de même que les vanités dont il donne avec la Grande Vanité (1641, Strasbourg, musée de l’OEuvre Notre-Dame) une interprétation magistrale. Mais des sujets nouveaux apparaissent : les orfèvreries et les corbeilles de verres, et de saisissants trompe-l’oeil. Il a comme clients des princes allemands réfugiés dans la capitale alsacienne ; c’est auprès de l’un d’eux, le comte Johannes de Nassau-Idstein qu’il meurt, sans doute assassiné dans des conditions obscures.
professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Paul Valéry - Montpellier III
(né à Paris le 27 février 1606 - 28 décembre 1656)
est un peintre et graveur français du XVIIe siècle.
C'est l'un des principaux représentants de la peinture française des années 1630 et 1640, particulièrement réputé pour ses paysages historiques.
Autoportrait présumé (1630)