Le rut au printemps
De tous les tableaux de forêt ou de chasse que peint Courbet, Le rut du printemps est celui qui montre le plus d'ampleur tant par ses dimensions que par le souffle qui l'anime.
Longtemps associées à une soumission du peintre au goût des amateurs, ses "chasses" ont longtemps été méprisées des historiens de l'art pendant une longue période. Pourtant, en combinant paysage, peinture animalière et scène de genre, en se référant à une longue tradition picturale, des maîtres flamands du XVIIe aux contemporains anglais, ces sujets permettent à Courbet d'achever sa remise en cause de la hiérarchie des genres et d'apporter le souffle de la peinture d'histoire à un domaine familier.
Gustave Courbet
né le 10 juin 1819 à Ornans et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz,
est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.
Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871.

Cliché des Ateliers Nadar, milieu des années 1860