La vicomtesse de Calonne
Epouse d'Alphonse de Calonne (1818-1902), homme de lettres et critique littéraire. - Fondateur de la "Revue contemporaine". - A traduit Ivan Sergueevitch Tourgueniev (1818-1883)
Légitimiste, il échoua dans sa candidature aux élections de 1869 dans le Pas-de-Calais, son département d’origine, mais il mena un combat actif pour ses idées dans la presse. Il dirigea la Revue contemporaine, mais fut aussi critique d’art, généalogiste, auteur de projets pour l’exposition de 1900, historien de la ville de Paris et s’occupa aussi de questions agricoles et économiques.
Louis-Gustave Ricard,
né le à Marseille et mort le à Paris,
est un peintre français.
Gustave Ricard, Portrait de l'artiste (1853)
Venu à Paris, il entra dans l'atelier de Léon Cogniet à dix-huit ans, mais il reçut ses plus sûres leçons des grands maîtres, qu'il ne cessa de copier sa vie durant au Louvre et dans les plus prestigieuses collections d'Europe.
Il s'adressa plus particulièrement aux Vénitiens, aux Flamands et aux Néerlandais.
Certaines de ses copies demeurent célèbres (la Bethsabée de Rembrandt, 1867, musée d'Orsay).
Spécialisé dans le portrait, Ricard laissa un œuvre considérable. Il se fit tantôt portraitiste mondain (Madame de Calonne, 1852, id.), sensible à l'élégance féminine (portraits au Petit Palais à Paris), tantôt interprète simple et pénétrant du visage de ses amis peintres ou des célébrités de son temps (Émile Loubon, 1856, musée de Marseille ; Chenavard, id. ; Papety, id. ; Ziem, musée d'Aix-en-Provence ; Bruyas, musée de Montpellier ; Paul de Musset, 1870, musée d'Orsay). L'exemple des maîtres qui l'inspirèrent transparaît dans ces peintures, qui montrent une technique parfois excessivement savante, une coloration brillante, un art à la fois austère et chaleureux.
Ricard est bien représenté aux musées de Bayonne, de Lyon, de Marseille et de Montpellier.