Le Grand Trianon ou Trianon de marbre
est un château que Louis XIV fait construire en 1687 par Jules Hardouin-Mansart au sein du parc du château de Versailles.
L’extérieur du bâtiment est construit en marbre rose qui lui confère le nom de Trianon de marbre, par opposition au Trianon de porcelaine qui l'a précédé au même emplacement.
Le Grand Trianon est composé d'une cour, d'un palais, et d'un ensemble de jardins et de bassins : il comporte à son entrée une grande cour dénommée la Cour d'honneur, encadrée par un bâtiment divisé en deux ailes reliées par une galerie à colonnes portant le nom de péristyle.
L'aile droite est prolongée par une aile perpendiculaire appelée Trianon-sous-Bois.
Le bâtiment donne sur un ensemble de jardins à la française et de bassins, dont le bassin Plat fond, le bassin dit à oreilles et le bassin du Fer-à-cheval.
Louis-Philippe Ier,
né le à Paris en France et mort le à Claremont au Royaume-Uni,
est le second et dernier souverain français à avoir régné sur la France avec le titre de roi des Français, le premier ayant été Louis XVI.
Bien moins traditionaliste que ses prédécesseurs, il incarna un tournant majeur dans la conception et l'image de la royauté en France.
Premier prince du sang sous la Restauration, le prince Louis-Philippe a, au cours de sa vie, porté successivement les titres de duc de Valois (1773-1785), duc de Chartres (1785-1793) et enfin celui de duc d’Orléans (1793-1830) avant d’accéder à la couronne en 1830, son cousin Charles X ayant été renversé par les Trois Glorieuses.
Dix-huit ans à la tête d’un royaume en profondes mutations sociales, économiques et politiques, Louis-Philippe – par la monarchie de Juillet – a tenté de pacifier une Nation profondément divisée avec les armes de son époque : mise en place d’un régime parlementaire, accession de la bourgeoisie aux affaires manufacturières et financières, permettant un essor économique de première importance en France (révolution industrielle). Cependant, la chute du régime qu’il a fait naître a pour principales causes d'une part la paupérisation des classes laborieuses (paysans et ouvriers) et d'autre part le manque de compréhension de la part des élites de la monarchie de Juillet pour les aspirations de l’ensemble de la société française.