Louise Schnegg
est l'une des deux filles de Lucien Schnegg qu'il eut avec son épouse avec Marie Eugénie Deny dite Penny.
Lucien Schnegg
né le à Bordeaux, mort en 1909 à Paris,
est un sculpteur français.

Buste sur la tombe de Lucien Schnegg au cimetière du Montparnasse, par lui-même.
Lucien Schnegg débute sa formation chez un ornemaniste, chez qui il pratique la taille directe. Il obtient son premier prix de sculpture en 1883, à l’école municipale de dessins de la ville de Bordeaux et intègre, l’année suivante, l’atelier d’Alexandre Falguière à l’Ecole des beaux-arts de Paris. Peu assidu aux cours, il préfère étudier en dessinant dans les musées.
Il présente une première œuvre, un portrait de son frère, au Salon des artistes français de 1887.
En 1898, les deux frères écrivent une lettre à Auguste Rodin pour le soutenir contre les opposants à sa statue de Balzac. A partir de 1902, Lucien Schnegg travaille comme praticien pour Rodin.
En parallèle, il rassemble autour de lui de jeunes sculpteurs en quête d’une nouvelle esthétique, se détachant de l’expressionnisme de Rodin. Ces sculpteurs, parmi lesquels Charles Despiau, Alfred Jean Halou, Jane Poupelet, Robert Wlérick, sont appelés la Bande à Schnegg.
En 1903, Lucien Schnegg connaît un succès en présentant le buste de Jane Poupelet au Salon de la Société nationale des beaux-arts (marbre, Paris, musée d’Orsay).
Lors de son enterrement au cimetière Montparnasse à Paris devant une assistance nombreuse Rodin a dit : "Tous ses ennemis sont là", ce qui prouve que son grand talent soulevait bien des jalousies.
Il avait tout de même beaucoup d'amis qui participèrent à la tombola, en faveur de sa veuve et de ses enfants, organisée par son frère Gaston et Rodin, pour le livret de laquelle ce dernier écrivit cette préface :
"Voici quelques mots qu'on m'a fait l'honneur de me demander, c'est avec tristesse que je les écris :
Il a eu le courage d'être un véritable sculpteur : il a tout tiré de lui-même à la façon des réformateurs.
Il a laissé des oeuvres de chemin, de plus belles encore, puis un chef-d'oeuvre plein : Le buste de la République.
Aussi il a sculpté des maisons palais, d'un goût retourné aux belles époques qu'il comprenait avec passion. Dans la décoration il était intuitif et un conseiller savant.
Le sculpteur enthousiaste ne désirait pas d'orgueil inutile, mais il avait la fierté de celui que se sent vrai et pauvre.
La mort l'a mis en sa place avec les héros du travail".