Le musée national de la Marine de Paris
est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines. Le musée national de la Marine est installé à Paris dans l'aile Passy du Palais de Chaillot.
Le Lorraine
(maquette du bas)
était un cuirassé français de classe Bretagne, en service durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Mis en service en 1916, il alla au terme de sa carrière le 17 février 1953 après avoir été cité à l'ordre de l'Armée de mer (décision 355 du 3 février 1945) pour avoir participé au débarquement de Provence en août 1944 et à la libération du port de Toulon.
Comme les autres navires de sa classe, il ne participa à aucun combat pendant la Première Guerre mondiale, le conflit ayant évolué à partir de 1916 vers la lutte anti sous-marine, mission pour laquelle il n’était pas adapté, car cible trop facile.
Il fut profondément modernisé en 1934-1935. La tourelle centrale fut remplacée par un hangar pour une catapulte et un hydravion. Il reçut de nouvelles chaudières.
En 1939, c'est le navire amiral de la 2e division de ligne (Brest). Il rallie Toulon avec la division qui est affectée à la 2e escadre de la Flotte de la Méditerranée. Il participe à des missions d'escorte fin août 1939 entre l'Algérie et la France puis accompagnera les convois d'or vers Halifax au Canada. Il participera à des missions avec la flotte britannique puis sera immobilisé à Alexandrie. Après les accords du 30 mai 1943, il rejoindra l'Algérie en passant par le canal de Suez et le cap de Bonne-Espérance.
Il sera partiellement refondu à Oran en 1944 par renforcement de son artillerie anti-aérienne. Le 15 août 1944, il bombarde les batteries côtières allemandes du secteur de débarquement.
Le 13 septembre 1944, il entre victorieux dans le port de Toulon libéré. Il participera à la réduction des poches de l'Atlantique au sein de la French Naval Task Force du contre-amiral Rue. Il rejoindra, après un grand carénage, Toulon où il sera affecté à l’Ecole de canonnage.
Il cessera de naviguer en 1947 et sera désarmé le 17 février 1953.
Super-dreadnoughts. Moins de cinq années après le lancement du Dreadnought, une nouvelle génération de « super-dreadnoughts » plus puissante fut construite. La classe Orion est souvent considérée comme la première classe de super-dreadnoughts. Le terme « super » provient de l'augmentation de 2 000 tonnes du déplacement associée à l'installation de canons de 343 mm au centre du navire doublant ainsi la puissance de la bordée (Référence)
Equipage | 1 190 (57 officiers, 1133 hommes) |
---|
Longueur | 166 m |
---|---|
Maître-bau | 27 m |
Tirant d'eau | 9,20 m p.c. |
Déplacement | 22 189 t ; 23 500 t p.c. |
Propulsion | Turbines Parsons à engrenage actionnant 4 hélices ; chaudières 6 à 8 petits tubes ; mazout : 2 600 t |
Puissance | 43 000 ch |
Vitesse | 21,5 nœuds (40 km/h) |
Blindage | ceinture = 180 à 270 mm pont = 30 à 40 mm kiosque = 314 mm tourelles = 400 mm |
---|---|
Armement | après refonte : 5x2 canons de 340 mm en tourelle 14 canons de 138 mm en casemate 8 canons AA de 37 mm 12 mitrailleuses anti-aériennes 13,2 mm |
Rayon d'action | 13 000 km à 10 nœuds |
Aéronefs | 2 avions, 1 catapulte |