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Le musée national de la Marine de Paris

est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines. ​Le musée national de la Marine est installé à Paris dans l'aile Passy du Palais de Chaillot.

Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc

Construit à Brest et baptisé à l'origine La Résolue, ce porte-hélicoptères fut mis en service le 16 juillet 1964 (date du changement de nom).

Navire de prestige, voué au bals, aux fastueuses réceptions et aux visites de hautes personnalités lors des escales, la « Jeanne » n'en fut pas moins un bâtiment militaire qui pouvait intervenir en cas de crise, grâce à ses possibilités multi-rôles. Dans cette fonction, il ne pouvait embarquer que 4 hélicoptères lourds. En temps de guerre, il devait être utilisé comme porte-hélicoptères anti-sous-marins, comme porte-hélicoptères d'assaut ou comme transport de troupes. Ce ne fut jamais le cas, mais le navire fut plusieurs fois engagé dans des opérations humanitaires (en 1988, 1998 et 2005 notamment) mais aussi dans des interventions comme la libération des otages à bord du voilier Ponant, en 2008.

Le 27 mai 2010, la Jeanne d'Arc a accosté à Brest pour la dernière fois et le 1er septembre 2010, les dernières couleurs ont été abaissées, emmenant le porte-hélicoptères dans l'Histoire. Elle a alors été mise en réserve. Le 2 novembre 2010, elle a été retirée de manière définitive du service

Porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc" (1961) et escorteur rapide "Le Corse"

 

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc à Toulon (2006).

La Jeanne à Rouen en juillet 1999

Porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc" (1961) et escorteur rapide "Le Corse"
Données générales :
Dimensions :181,38 (175 pp) x 24 (22 flot.) x 7,50 mètres (tirant d'air : 52 mètres)
Déplacement : 10 575 tonnes (13 270 tonnes pleine charge)
Distances franchissables :
7 500 nq à 15 nds ; 6 800 nq à 16 nds ; 5 500 nq à 20 nds ; 3 750 nq à 25 nds ; 3000 nq à 26,5 nds
Effectifs :
51 officiers (dont 17 consacrés à l'instruction des officiers-élèves), 124 officiers-élèves + 425 membres d'équipage
Propulsion - Energie :
4 chaudières multitubulaires, type dissymétrique, timbrées à 45 kg/cm2 et surchauffe 450° ; 4 turbines Rateau-Bretagne
2 hélices à 4 pales (poids de chaque hélice 6 360 kg)
Puissance : 29 420 kW / 40 000 CV ; Puissance électrique : 4 400 kW
Vitesse : 27 nds
Armement :
6 rampes pour missiles Exocet MM 38
2 tourelles 100 mm Mle 53 (4 tourelles à l'origine, 2 débarquées en 2000)
4 mitrailleuses de 12.7 mm
Equipements électroniques:
Radars : 1 DRBV-22 D ; 1 DRBV-51 ; 2 DRBN-34 (Racal-Decca) ; 3 DRBC-32 A
Sonar :1 DUBV-24
Divers :1 IFF NRBI-50 ; 1 TACAN NRBP-20
Télécommunications : 1 InMarsat
Contre-mesures : 1 detecteur ARBR-16 ; 1 intercepteur ARBX-10 ; 1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie
Installations aéronautiques :
-Sur l'arrière de l'îlot, le pont d'envol : 1275 m² (60 x 20 m) permet le décollage simultané de 2 hélicoptères Super Frelon ou 3 Lynx, avec la possibilité de parquer 2 appareils sur l'avant du pont d'envol et de 2 autres appareils sur l'arrière, de part et d'autre de la plate-forme de l'ascenseur.
-Un ascenseur : 101 m² (15,50 x 6,50 m), d'une capacité de 12 tonnes, placé à l'arrière du pont d'envol et du pont du hangar;
-Un hangar (36 x 18 x 5 m), situé sous le pont d'envol, permettant de parquer 8 hélicoptères en temps de guerre en récupérant une partie des locaux affectés en temps de paix au logement et à l'instruction des officiers-élèves. Ce hangar comprend à l'arrière une aire de visite des hélicoptères ainsi que tous les ateliers nécessaires à l'entretien des appareils eux-mêmes et à celui de leurs équipements électroniques ou autres et les locaux de préparation des munitions(torpilles, roquettes, etc.) emportées par les hélicoptères.

Son groupe aérien comprend 2 hélicoptères Alouette III de la 22 S; depuis 1992 il est renforcé par un détachement d'hélicoptères de combat de l'ALAT (Aviation légère de l'Armée de terre) composé de 2/Cougar et 3/Gazelle avec un détachement de 40 hommes lors des campagnes d'application.

Jeanne d'Arc,

née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Bar dont une partie relevait du royaume de France pour le temporel et de l'évêché de Toul pour le spirituel (actuellement dans le département des Vosges en Lorraine), et morte sur le bûcher le à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession du royaume d'Angleterre,

est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Eglise catholique, surnommée depuis le XVIe siècle la Pucelle d'Orléans et, depuis le XIXe siècle, mère de la nation française.

Seule représentation contemporaine connue de Jeanne d'Arc (1429), esquissée en marge d'un registre par Clément de Fauquembergue, greffier du parlement de Paris.
N'ayant jamais vu la Pucelle, Fauquembergue la dessine par ouï-dire, avec des attributs féminins (robe et cheveux longs pourtant délaissés par Jeanne d'Arc) en sus de l'étendard et l'épée, détails plus authentiques.

Référence

L'escorteur rapide Le Corse

est le premier bâtiment de combat de surface (et de haute mer) à avoir été lancé et admis en service en France après la Seconde Guerre mondiale.

Admis au service actif le 23 avril 1955, jour de son arrivée à Toulon, il est affecté à la 1ère division d'escorteur rapides (DER) du Groupe d'Action Anti-Sous-Marine (GAASM), et puis sera basé à Brest à partir de la fin 1959.

 La dernière cérémonie des couleurs a lieu le 31 janvier 1975. Sa coque, en attente en rade abri à Brest, prend le n°Q 541. Après avoir servi de cible à un missile Exocet MM38 tiré de la Jeanne d'Arc (31 octobre 1975), il est coulé, un an plus tard, le 30 octobre 1976, par une torpille du sous-marin Psyché, qui va sectionner le navire en deux parties. La partie avant qui refusait de sombrer sera achevée à coup de canon de 100 mm par l'escorteur d'escadre Vauquelin.

 

L'escorteur rapide Le Corse à Bordeaux (1970).

Porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc" (1961) et escorteur rapide "Le Corse"
Dimensions / Déplacement
Dimensions :  99,8 (ht) x 10,30 x 4,30 mètres
Déplacement : 1528 tonnes (lège), 1702 tonnes (pleine charge)
Autonomie
Distance franchissable : 4500 nautiques à 15 nœuds
Combustible : 390 tonnes de mazout
Détection
1 radar de veille combiné DRBV-20A
1 radar de navigation DRBN-32
1 radar de conduite de tir DRBC-31
1 détecteur de radar ARBR-10
2 sonars : un DUBV-1 et un DUBA-1
Equipage
A l'origine : 13 officiers, 185 officiers-mariniers et QMM
En fin de carrière :9 officiers, 52 officiers-mariniers, 109 QMM
Energie - Propulsion
2 chaudières dissymétriques Indret timbrées à 35 kg/cm² et surchauffe à 385°
2 turbines à engrenages ; 2 hélices
Puissance : 20 000 Cv (14718 Kw)
Vitesse maximale : 27 nœuds (29 nœuds en essais)
Production électrique :4 diesel alternateurs Renault de 180 Kw (720 Kw au total)
Armement
6 canons de 57mm modèle 1951 sous 3 tourelles
2 canons de 20mm Oerlikon
12 tubes lance-torpilles de 550 mm pour torpilles K2 puis L3 installés sur 4 plateformes triples avec valises de recharge
1 lance-roquettes de 375 mm modèle 1954
Grenadeurs de sillage
Drôme
A l'origine : 1 baleinière de 7 mètres, 1 youyou de 3,5 mètres et 1 embarcation pneumatique de 6 places ; En 1972 : ajout d'un 2ème pneumatique de 6 places
Tag(s) : #Musée de la Marine
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