Le cimetière du Père Lachaise
est le plus grand cimetière parisien de Paris intra muros et l'un des plus célèbres dans le monde.
Situé dans le XXe arrondissement de la ville, de nombreuses personnes célèbres y sont enterrées.
C'est à Brongniart (1739-1813), l'architecte de la Bourse, que Nicolas Frochot, préfet de la Seine sous l'Empire, confie les plans de la future nécropole qui deviendra le cimetière du Père-Lachaise. A partir du jardin à la française des jésuites, celui-ci conçoit un nouveau type de cimetière mêlant étroitement parc à l'anglaise et lieu de recueillement.
Le mur des Fédérés
est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le , cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais de l'armée régulière dirigés par le maréchal Mac Mahon,
Depuis lors, il symbolise la lutte pour la liberté, la nation et les idéaux des communards, autogestionnaires.
Le mur est à l'angle sud-est du cimetière.
Dès le début de la décennie 1880, une commémoration annuelle s’y déroule, à l’initiative d’anciens communards et de leurs proches, bientôt relayés par les organisations militantes de gauche, politiques et syndicales.
De nos jours, le dimanche le plus proche du 28 mai – qui en 1871 marqua la fin de la Semaine sanglante et l’écrasement de la Commune –, est encore la date d’une annuelle montée au Mur.
Ici fut l'abattoir, le charnier ! [...]
Qu'il ressuscite la Commune,
Le monument des Fédérés ! [...]
Qu'il soit notre réquisitoire,
Le monument des Fédérés ! [...]
Qu'il soit l'appel à la revanche,
Le monument des Fédérés !
Eugène Pottier, auteur de l'Internationale qui met en avant le Mur dans son poème Le monument des Fédérés (mai 1883)