Le musée national de la Marine de Paris
est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines. Le musée national de la Marine est installé à Paris dans l'aile Passy du Palais de Chaillot.
Le 28 février 1825, un vaisseau de la Compagnie anglaise des Indes,
le Kent,
rencontre un violent coup de vent dans le golfe de Gascogne.
Le navire, qui a quitté l'Angleterre 9 jours plus tôt pour se rendre au Bengale, transporte plus de 650 personnes, dont une centaine de femmes et d’enfants. Pendant la tempête, un violent incendie se déclare à bord : l'officier de quart, en effectuant sa ronde dans la cale par un fort roulis, laisse échapper sa lampe de sûreté sur un baril d'eau de vie. Le feu se propage avec une extrême rapidité dans tout le navire et menace d'atteindre la soute aux poudres.
Le brick anglais Cambria, alerté par le pavillon de détresse du Kent, parvient à s'approcher du navire. Aussitôt commencent les opérations de transbordement, rendues dramatiques par la tempête. Il y a de nombreuses victimes.
Les survivants sont embarqués à bord du Cambria qui atteint Falmouth quelques jours plus tard.
Eléments déchaînés, navire en perdition ! Voilà de quoi inspirer le talent et la fougue du peintre Théodore Gudin qui présente cette grande composition au Salon de 1828. L’artiste n’a que 26 ans et se taille un immense succès avec cette scène qu’il dépeint comme un spectacle effroyable.
Le brick anglais Cambria, alerté par le pavillon de détresse du Kent, parvient à s'approcher du navire. Aussitôt commencent les opérations de transbordement, rendues dramatiques par la tempête. Il y a de nombreuses victimes.
Les survivants sont embarqués à bord du Cambria qui atteint Falmouth quelques jours plus tard.
Eléments déchaînés, navire en perdition ! Voilà de quoi inspirer le talent et la fougue du peintre Théodore Gudin qui présente cette grande composition au Salon de 1828. L’artiste n’a que 26 ans et se taille un immense succès avec cette scène qu’il dépeint comme un spectacle effroyable.
Jean Antoine Théodore Gudin,
plus tard baron Gudin
(Paris, 15 août 1802 - Boulogne-Billancourt, 11 avril 1880),
est un peintre de paysages, de paysages portuaires, marines, aquarelliste, dessinateur. Elève de l'école des Beaux-Arts, il se forma sous la direction de Girodet-Trioson. Plus tard, il subit l'influence de l'Ecole romantique. Il exposa à Londres, à la Royal Academy. Il obtint des médailles en 1824, 1848, 1855.
Il exécuta un grand nombre de tableaux pour la maison du roi, travailla pour le duc d'Orléans et pour plusieurs autres personnages importants, tant en France qu'à l'étranger.
En 1871, Théodore Gudin, qui est propriétaire des marais de Kermor (300 hectares), entre Sainte-Marine et l'Ile-Tudy, qui ont été transformés en polder en 1853 confie à Eugène de Toulgoët, un armateur de Loctudy, la direction de la 'Société des pêcheries de Kermor' qui se lance dans la pisciculture ( élevage de turbots, bars et autres poissons de luxe) dans des bassins créés en arrière de la digue, mais l'expérience tourne court.
Théodore Gudin photographié vers 1865
par Etienne Carjat, photographe, journaliste, caricaturiste et poète français né à Fareins (Ain) le et mort à Paris le