L'Etat de la Cité du Vatican,
(en italien : Stato della Città del Vaticano )
est un pays d'Europe d’une superficie d’à peine 44 hectares, état à part entière depuis 1929, état à part entière depuis 1929.
Il s'agit du support territorial du Saint-Siège enclavé dans la ville italienne de Rome.
C'est le plus petit Etat indépendant du monde tant par son nombre d’habitants (921 en 2014) que par son étendue territoriale (0,44 km2 ).
Il est ceint de hautes murailles et comprend la Place et la Basilique Saint-Pierre, les musées du Vatican, le palais pontifical et les jardins visitables uniquement sur rendez-vous. Les basiliques Saint-Jean-de-Latran, Saint-Paul-hors-les-Murs et Sainte-Marie-Majeure appartiennent également au Vatican bien qu'elles soient situées hors de l'enceinte.
Armoiries du Vatican
Le blason du Vatican représente les clefs de saint Pierre croisées sur champ de gueules : une en or qui symbolise le pouvoir spirituel de l'Église et une en argent pour sa continuité dans le temps le tout est surmonté de la tiare papale. La tiare est composée de trois couronnes qui représentent les attributions du pape comme pasteur, docteur et chef suprême de l'Eglise.
Le Musée Pio-Clémentin
(Museo Pio-Clementino)
forme le noyau des Musées du Vatican et se compose de plusieurs salles ou lieux dont la majeure partie des collections se compose
de statues découvertes dans et autour de Rome.
La Salle en croix grecque,
Dessinée, dans son programme architectural, par Michelangelo Simonetti sous le pontificat de Pie VI Braschi (1775-1799), cette salle constitue le hall d'entrée du Musée Pio-Clementino.
Cette fonction est précisée par l'inscription Museum Pium visible au-dessus du portail, flanqué de part et d'autre de deux télamons égyptisants en granite rose, qu'on peut date du début du Ier siècle après J.-C.
Dans la salle, dominée par les deux sarcophages en porphyre, on distingue aussi l'Auguste Verospi, un portrait de l'empereur de type héroïque et probablement posthume, ainsi qu'une statue de Caius César, neveu du même Auguste.
Sarcophage de sainte Hélène
Le sarcophage monumental en porphyre rouge fut réalisé pour accueillir la dépouille de sainte Hélène, mère de Constantin, décédée vers 335 apr. J.-C. et ensevelie dans le mausolée impérial à Rome, à Tor Pignattare, entre la via Prenestina et la via Labicana.
En 1777, il fut transporté au Vatican et, restauré par Gaspare Sibilla et Giovanni Pierantoni, il fut placé sur quatre lions sculptés par Francesco Antonio Franzoni.
On distingue sur la caisse des scènes militaires, où des cavaliers romains soumettent des prisonniers barbares ; sur le couvercle, des éros et des victoires ailées tiennent des guirlandes, tandis que deux lions - l'un endormi, l'autre allongé - occupent les parties inclinées. La scène militaire, peu adaptée à un tombeau de femme, induit à penser que ce sarcophage était destiné à l'origine à un homme de la famille impériale, comme Constant Chlore ou, plus probablement, à Constantin lui-même.