Le musée d’Orsay
est un musée national situé dans le VIIe arrondissement de Paris, le long de la rive gauche de la Seine, inauguré en 1986 après le réaménagement de l'ancienne gare d'Orsay, construite par Victor Laloux de 1898 à 1900.
Ses collections présentent l'art occidental de 1848 à 1914, dans toute sa diversité : peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture, etc ...
Louis Anquetin,
né à Etrépagny, dans l'Eure, le 26 janvier 1861 et mort à Paris le 19 août 1932, est un peintre, dessinateur et aquarelliste.
Né dans une famille aisée de boucher, il est très vite attiré par le dessin. En 1872, il intègre le Lycée Pierre Corneille de Rouen, et devient l'ami d'Edouard Dujardin, futur poète ; il obtient son baccalauréat en 1880.
Il monte ensuite à Paris et entre en 1882 à l'Atelier de Léon Bonnat puis à celui de Fernand Cormon (1883).
Il commence sa carrière aux côtés de peintres d'avant-garde qui deviendront ses amis, tels que : Vincent Van Gogh ou Henri de Toulouse-Lautrec.
Il fait la connaissance de Claude Monet en 1885 à Vétheuil et découvre l'impressionnisme, ce qui lui permet d'éclaircir sa palette.
Il expose avec Lautrec et Bernard au Tambourin, café situé boulevard de Clichy. Il va faire la connaissance et découvrira Seurat et le divisionnisme en 1886.
Avec Emile Bernard, il se dirige vers le divisionnisme dans les pas de Signac qu'il rencontre en 1887 et il met au point le cloisonnisme .
Enthousiasmé par les estampes japonaises de Van Gogh, Louis découvre au travers d'une porte vitrée, aux carreaux de couleurs dans la maison de ses parents, les effets produits par les différentes couleurs sur l'impression que l'on obtient du décor. Il réalise alors avec Emile Bernard une synthèse de leurs recherches communes qu'Edouard Dujardin, voyant les œuvres de Anquetin au Salon des Indépendants de 1888, baptisera dans la Revue Indépendante du mois de mai ce nouveau genre de cloisonnisme en donnant la paternité au seul Anquetin. Il deviendra tout d'un coup célèbre.
En 1889, faisant partie des refusés, il expose avec Paul Gauguin, Charles Laval, Léon Fauché, Emile Schuffenecker, Georges Daniel, Emile Bernard, Louis Roy et Ludovic Nemo, Géo de Monfreid, Charles Filiger au Café Volpini situé dans l'enceinte de l'Exposition universelle de Paris de 1889. Il est à cette époque un habitué, avec Toulouse-Lautrec et Emile Bernard, du cabaret du Moulin Rouge.
Après son voyage avec Toulouse-Lautrec et Joseph Albert, en 1894, à travers la Belgique et la Hollande, son travail deviendra plus classique et s'inspirera de maîtres du passé tels que Rubens.
Il meurt à Paris, oublié par beaucoup, en août 1932.