Le musée de la sculpture Cham
est un musée situé à Đà Nẵng (au centre du Viêt Nam), dans le district de Hải Châu.
Lentement refoulés vers le Sud ou absorbés par les Vietnamiens dont les conquêtes s’amorcent dès le Xe siècle, les Cham ne constituent plus aujourd’hui qu’une des 54 minorités ethniques du pays.
La création d'un musée consacré à la sculpture et l'art Cham à Đà Nẵng a été proposée en 1902 par le Département d'archéologie de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO). L'archéologue Henri Parmentier (archéologue français né le 3 janvier 1871 à Paris et mort le 22 février 1949 à Phnom Penh au Cambodge) étant la personnalité principale qui a mené la campagne pour sa fondation, le musée est créé en 1915 sous le nom de Musée Henri Parmentier
Les Cham
D’origine austronésienne, les Cham se sont établis le long des côtes et des vallées fluviales du centre et du sud du Vietnam actuel dans le courant du premier millénaire avant notre ère.
Tārā
(sanskrit ; devanagari : तारा) ou Ārya Tārā (arya : noble), chinois : 度母 ; pinyin : (mère de la tolérance) ; en japonais :Tarani Bosatsu, en tibétain Jetsun Dolma,
est une femme bodhisattva très populaire aussi bien auprès des laïcs que des moines dans l’hindouisme et le bouddhisme notamment vajrayāna. En sanskrit, son nom signifie Libératrice, mais aussi Etoile, et Celle qui fait passer - à l'autre rive - à l'instar d'un Bouddha.
Il existe cinquante-deux niveaux de Bodhisattvas :
dix degrés de la foi, dix degrés de la demeure, dix degrés de la pratique, dix degrés du transfert de mérites, dix terres, éveil correct et équivalent, et éveil merveilleux. Au début se trouvent les novices qui apprennent les théories en les mettant en pratique, ils doivent s'entraîner pendant trois grands kalpas d'après le Mahāyāna pour devenir Bouddhas, et au bout du chemin se situent les très grands Bodhisattvas tels qu'Avalokiteshvara et Manjushri qui, ayant déjà été Bouddhas dans le passé, reviennent dans notre monde en jouant le rôle de Bodhisattva pour faciliter le progrès et l'éveil de ceux qui les veulent de leur plein gré.
Un déva
(देव en devanāgarī)
désigne un dieu dans l'hindouisme. Le mot dérive de la racine verbale div, qui signifie "briller, resplendir". Il provient de l'étymon indo-européen *deiwos signifiant « dieu, divin », apparenté au latin deus, à l'avestique daeva.
Le védisme ancien utilise le mot deva pour évoquer une puissance agissante qui se manifeste dans les phénomènes naturels et mentaux, qui n'est ni ontologique, ni personnelle, ni symbolique, ni surnaturelle (car la conception védique du monde s'apparente au monisme).
L'hindouisme utilise le mot deva comme un terme générique désignant les dieux, qu'il n'hésite pas à représenter par la statuaire et l'iconographie en tant que symboles, et que la bhakti honore comme des personnes. Une déesse se nomme devî. Le bouddhisme lie la notion de deva à celle du karma.