Auray
est une commune du département du Morbihan, région Bretagne.
Elle est traversée par un petit fleuve côtier, la rivière d'Auray, qui débouche dans le golfe du Morbihan.
La bataille d'Auray () fut la dernière de la guerre de Succession de Bretagne. L'endroit où est mort Charles de Blois à Kerblois en Brech est marqué par un calvaire.
En 1632, des marins partent du port de Saint-Goustan pour rétablir la ville de Port-Royal en Acadie sous les yeux du cardinal de Richelieu.
Benjamin Franklin débarque au port de Saint-Goustan le au début de la guerre d'indépendance des Etats-Unis pour demander l'aide militaire de la France à Louis XVI.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
En 1795, après l'échec de l'expédition de Quiberon et la reddition des Émigrés commandés par Sombreuil le 21 juillet, la plupart des prisonniers sont transférés à Auray. Après un jugement sommaire par des commissions militaires où siègent des citoyens de la ville, 750 sont fusillés dans un pré en Brech sur la rive ouest du Loch, appelé depuis le Champ des martyrs, et inhumés sur place. En 1829, leurs ossements sont exhumés et déposés dans le caveau d'une chapelle mémorial à la Chartreuse d'Auray.
La gare fut un lieu stratégique pendant la Seconde Guerre mondiale. Y a transité le béton qui servit à construire de nombreux blockhaus sur les plages de la région.
De gueules à une hermine passante au naturel et son écharpe flottante d’hermine, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or.
Sainte Anne
est la mère de la Vierge Marie et donc la grand-mère de Jésus dans la tradition chrétienne et dans la tradition musulmane sous le nom de Hannah.
En Armorique, le culte de sainte Anne ne remonte pas au-delà du XIIe siècle mais eut une diffusion importante, alimentée par la figure de l'antique déesse Ana/Dana (la déesse-mère des Tuatha Dé Danann en Irlande).
En breton, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », c’est-à-dire la grand-mère des Bretons.
Une des légendes raconte que Anne serait apparue à un paysan, Yves Nicolazic (3 avril 1591 - 13 mai 1645), en 1624 près d'Auray en Morbihan. Elle lui a demandé la construction d'une chapelle en son honneur, en ce lieu du village de Ker-Anna (qui signifie en breton Le village d'Anne) devenu champ qui la louait autrefois. Dans la nuit du 7 mars 1625, Yves Nicolazic, son beau-frère et 4 voisins, parmi lesquels certains rapportèrent avoir vu un flambeau les guider, déterrent une statue qui, après avoir été discrètement resculptée par les moines capucins, sera reconnue comme celle de la sainte. Après enquête, l'évêque de Vannes autorise la construction de la chapelle devenue basilique au fil des ans. Le lieu a pris le nom de Sainte-Anne-d'Auray.
Le pardon qui s'y déroule chaque année est le plus important de Bretagne, 3e lieu de pèlerinage en France après Lourdes et Lisieux.
Saint Gildas, dit Le Sage,
est né dans l'île de Bretagne; il y a reçu son éducation dans le sud-est du Pays de Galles actuel. Il s'établit sur le continent et y fonda avec quelques compagnons l'abbaye de Rhuys, où il mourut vers 570. L'abbaye de Rhuys a conservé son tombeau et développé son culte.
Saint Gildas est connu sous les formes bretonnes Sant Veltas ou Sant Gueltas.
Sainte Trifine,
Tréphine, Tryphine ou Trifine
est un personnage semi-légendaire du vie siècle dont la vie a souvent été considérée à l'origine du conte de Barbe Bleue.
La sainte est mentionnée la première fois au xie siècle par le moine Vitalis de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys dans son ouvrage Vie de Saint-Gildas.
En Bretagne, elle est vénérée comme une sainte patronne des enfants malades et de ceux qui arrivent après terme.
La légende de Sainte Tréphine nous provient certainement d'un personnage historique qui épousa Conomor, un dirigeant de la Bretagne médiévale.
Dans les vieilles légendes, la méchanceté de Conomor inclus le meurtre de trois femmes avant Tréphine. Elle avait refusé de l'épouser au vu de sa réputation, mais lorsqu'il menaça d'envahir les terres de son père, elle finit par accepter afin d'épargner la vie du peuple. Alors que Conomor était au loin, Tréphine découvrit une chambre secrète où son mari cachait les reliques de ses épouses décédées. Elle pria pour leurs âmes et leurs fantômes lui apparurent pour la prévenir que si jamais elle tombait enceinte, Conomor la tuerait. En fonction de la version de la légende consultée, il tuait ses épouses enceintes soit parce qu'il était seulement intéressé par le plaisir sexuel qu'elles pouvaient lui procurer, soit parce qu'une prophétie disait qu’il serait tué par son propre fils.
A son retour, Conomor apprend la grossesse de sa femme qui parvient à s'échapper grâce à l'aide magique des épouses défuntes et donne naissance à son fils dans la forêt. Elle réussit à cacher son nouveau-né avant que son mari ne la rattrape et la décapite.
Toutefois, Saint Gildas la trouve et la ramène miraculeusement à la vie. Tréphine et son fils ont tous deux vécu dans une sainte réclusion, mais dans d'autres versions de la légende, après la mort de Tréphine, Conomor retrouve son fils et le tue, d’autres encore disent que Conomor fut tué dans son château qui s’est miraculeusement écrasé sur lui.
Le conte de Barbe Bleue pourrait provenir de cette légende.
Dans les vieilles légendes, la méchanceté de Conomor inclus le meurtre de trois femmes avant Tréphine. Elle avait refusé de l'épouser au vu de sa réputation, mais lorsqu'il menaça d'envahir les terres de son père, elle finit par accepter afin d'épargner la vie du peuple. Alors que Conomor était au loin, Tréphine découvrit une chambre secrète où son mari cachait les reliques de ses épouses décédées. Elle pria pour leurs âmes et leurs fantômes lui apparurent pour la prévenir que si jamais elle tombait enceinte, Conomor la tuerait. En fonction de la version de la légende consultée, il tuait ses épouses enceintes soit parce qu'il était seulement intéressé par le plaisir sexuel qu'elles pouvaient lui procurer, soit parce qu'une prophétie disait qu’il serait tué par son propre fils3.
À son retour, Conomor apprend la grossesse de sa femme qui parvient à s'échapper grâce à l'aide magique des épouses défuntes et donne naissance à son fils dans la forêt. Elle réussit à cacher son nouveau-né avant que son mari ne la rattrape et la décapite. Toutefois, Saint Gildas la trouve et la ramène miraculeusement à la vie. Tréphine et son fils ont tous deux vécu dans une sainte réclusion, mais dans d'autres versions de la légende, après la mort de Tréphine, Conomor retrouve son fils et le tue, d’autres encore disent que Conomor fut tué dans son château qui s’est miraculeusement écrasé sur lui4 .
Sodome est, avec
Gomorrhe
détruite par le soufre et le feu, victime de la colère divine, parce qu'on y maltraite les étrangers en transgression des traditions de l'hospitalité, une valeur fondamentale de l'Antiquité proche-orientale.