La Cathédrale St Corentin
C'est en 1239 que l'Evêque Raynaud, chancelier ducal de Pierre de Dreux, venu d'Ile de France, décide la fondation d'un nouveau chœur destiné à remplacer celui de l'époque romane. C'est le temps du gothique rayonnant, celui des chantiers où se reconstruisent Chartres, Reims ou Amiens.
En 1410, les voûtes du choeur sont achevées, tandis que sont posées les verrières dans les fenêtres hautes. En 1424, l'Evêque Bertrand de Rosmadec entreprend la construction de la nef et des deux tours de la façade.
A partir des années 1850, l'architecte quimpérois Joseph Bigot entreprend la restauration de l'édifice, principalement le décor des chapelles et la commande de nouveaux vitraux détruits lors de la Révolution Française. Sa réalisation la plus spectaculaire reste l'achèvement des deux tours avec la construction des flèches entre 1854 et 1856.
Saint Corentin
fut évêque de Quimper au Ve siècle.
Il fait partie des Sept-Saints qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom : saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc.
Saint Corentin serait né en Cornouaille armoricaine. Il devint ermite à Plomodiern, au pied du Ménez-Hom, où sa grande piété faisait déjà des miracles.
Le jour où le roi Gradlon décida de fonder le diocèse de Quimper, il appela Corentin pour qu’il en devienne le premier évêque. Il l’envoya à Tours se faire consacrer évêque par le futur saint Martin.
Gradlon lui aurait accordé un palais à Quimper à l’emplacement de l’actuelle cathédrale de la ville.
Il participa au concile d'Angers en 453.
L'arrivée au pied de la cathédrale
Regards sur les tours et les flèches de la cathédrale
dont la construction s'acheva entre 1854 et 1856 par l'architecte quimpérois Joseph Bigot.
Le porche occidental
Marchand de souvenirs