Fort-de-France
(anciennement Fort-Royal, Fodfrans en créole)
est une commune située dans le département français d'outre-mer de la Martinique.
Fort-de-France est située à 6 800 km de Paris, sur la côte caraïbe de la Martinique, sur le littoral nord de la baie de Fort-de-France.
L'histoire de Fort-Royal, devenu Fort-de-France en 1807, est marquée dès la fondation de la colonie, par sa rivalité avec Saint-Pierre et par les catastrophes naturelles qui ont dévasté la cité à plusieurs reprises. C'est l'éruption de la montagne Pelée en 1902 qui, en dévastant Saint-Pierre, consacre Fort-de-France comme ville capitale de la Martinique.
D'argent à une ancre de sable, sur laquelle broche un faisceau de licteurs, posé en pal sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or.
Le couronnement de Joséphine par Napoléon
Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie,
dite Joséphine de Beauharnais,
née le 23 juin 1763 aux Trois-Ilets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison,
est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809 et impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d'Italie de 1805 à 1809.
La statue de Joséphine de Bauharnais en marbre de Carrare sculpté, réalisée par Vital Debray (sculpteur français né le 27 février 1813 à Paris, mort dans la même ville le 1er octobre 1892), a été érigée le 29 août 1859 au centre de la place de la Savane à l’initiative de Napoléon III.
La statue repose sur un piédestal en marbre architecturé avec corniches et pilastres corinthiens, sur les quatre côtés duquel se trouvent des plaques en bronze commémorant la date de naissance de Joséphine (1763), celles de son mariage avec Bonaparte (1796), de son couronnement à Notre-Dame de Paris (1804) et de l'érection de la statue (1859).
L'ensemble mesure approximativement 5 mètres de haut.
Au début des années 1970, l’impératrice Joséphine est décriée par une partie des foyalais, sous l'influence d'intellectuels qui critiquent le fait que, selon eux, Napoléon Bonaparte aurait rétabli l’esclavage dans les colonies françaises en 1802 à la demande de sa femme Joséphine, dont la mère possédait une habitation aux Trois-Ilets avec des esclaves,
Ainsi, lors des réaménagements du jardin de la Savane en 1974, l'administration municipale d'Aimé Césaire déplace la statue sur la bordure gauche du parc, au bord de la rue de la Liberté, sans son large socle de granit et sa belle grille ouvragée. Ce déplacement, qui n'est pas dénué d'arrière-pensées politiques, permet de rendre la statue moins visible et vient répondre au ressentiment d'une partie de la population.
Ce désamour culmine en septembre 1991, lorsque la tête de la statue disparaît lors d'un attentat, oeuvre probablement de vandales qui lui ont fait subir le sort de la guillotine, à laquelle elle échappa de justesse.
La statue est depuis laissée en l'état, décapitée et maculée de peinture rouge.