Le fusil mitrailleur Chauchat
est l'appellation commune du fusil mitrailleur Mle 1915 CSRG.
Le sigle "CSRG" veut dire : Chauchat,Sutter, Ribeyrolles et Gladiator.
Le colonel Louis Chauchat,polytechnicien, et le Controleur d’Armes Charles Sutter ont fait adopter cette arme a partir d’un prototype qu’ils avaient developpe en 1911 a l’Atelier de Construction de Puteaux (APX). Paul Ribeyrolles était le directeur de l’usine des Cycles Gladiator, au Pre Saint Gervais, qui a fabriqué le plus gros des commandes des armees francaises et americaines.
Sous l'impulsion du général Joffre, il a été mis en service dans l'infanterie française en 1916, durant la Première Guerre mondiale. Il fut également largement utilisé par l'armée américaine en 1917-1918.
C'est une arme automatique a tir continu qui fonctionne par long recul du canon. Il est refroidi par air.
Il tire la cartouche standard de 8 mm Lebel. L'alimentation se fait à l'aide de chargeurs semi-circulaires d'une contenance de 20 cartouches. La cadence de tir est de 350 à 400 coups/minute.
Le Canon de 155 mm Grande Puissance Filloux (GPF)
modèle 1917
était un canon de 155 mm utilisé par l'armée française pendant la première moitié du XXe siècle.
Le canon a été conçu pendant la Première Guerre mondiale par le lieutenant-colonel Filloux pour répondre aux besoins urgents de la France pour l'artillerie lourde moderne, et est devenu le canon de campagne lourd standard de l'armée française de 1917 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale dans l'armée française en 1940.
Poids en batterie : 11500kg.
Poids du projectile : 43kg.
Portée maximale : 19 500 m
Portée pratique : 16 000 m
Cadence de tir : 2 coups/mn
Vitesse initiale : 500 m/s
Le canon de 75 mm modèle 1897
est une pièce d'artillerie de campagne de l'armée française, qui est l'un des canons les plus célèbres de tous les temps. D'une conception révolutionnaire pour son époque, il regroupe, en effet, tous les derniers perfectionnements intervenus dans l'artillerie à la fin du XIXe siècle, à savoir : l'utilisation de la poudre sans fumée, de la munition encartouchée, de l'obus fusant, d'un chargement par la culasse selon le procédé Nordenfelt, et d'un frein de recul hydropneumatique. Cette synthèse, en éliminant les dépointages lors des tirs, rendait enfin possible un vieux rêve des artilleurs, le tir rapide.
Poids en batterie : 1140 kg
Poids du projectile : 6,195 kg
Portée maximale : 8 500 m
Portée pratique : 6 500 m (tir fusant)
Cadence de tir pratique : 6 coups/mn
Vitesse initiale : 525 à 575 m/s