Batterie de la Pointe du Bout, Martinique

23 Janvier 2015

La Martinique

aussi surnommée l’île aux fleurs,

est une île des petites Antilles (ou îles du Vent) à la fois région d'outre-mer, département d'outre-mer (code départemental 972), région ultrapériphérique européenne située dans les Caraïbes et un département français d'Amérique (DFA).

Elle fait partie des Antilles françaises depuis 1635.

Elle devrait son nom actuel à Christophe Colomb, premier Européen à la découvrir le 15 juin 1502.

Référence : http://nautisme.meteoconsult.fr/bloc-marine/fiche-port/plan-port-pointe-du-bout---trois-ilets-9271.php

Un ensemble de batteries et de forts protégeaient la baie de Fort de France des attaques des Anglais qui font d'incessantes incursions au cours du XVII^e siècle et XVIII^e siècle.

Deux édifices militaires persistent : le Fort d'Alet et celui de la Pointe du Bout.

La Pointe du bout

Vues depuis la mer et la côte

La Pointe du bout

Vue depuis la terre

La batterie de la Pointe du bout

fut mentionnée pour la première fois, dans un rapport de De Malherbe daté de septembre 1746. Cette batterie circulaire figurait également dans le rapport de De Rochemore, rédigé en 1761 où il y était fait mention d'un armement de 4 canons de calibre 18.

Le bâtiment du corps de garde (ancien lazaret), édifié au cours du III^e quart du XIX^e siècle en moellons et briques partiellem- ent enduits, subsiste en relatif bon état. En revanche, il ne subsiste du mur d'enceinte protecteur que des vestiges de l'angle sud-ouest et une partie du parapet oriental, en partie remanié, de la batterie. Au nord du corps de garde se situe l'ancien cinéma, en béton et tôles nervurées. Sur les flancs nord-est et nord-ouest de la pointe se situent deux canons en acier (J. Guy, Rennes et Magnard & Cie, Bourges, Fourchambault, La Pique) de calibre 90 datant respectivement de 1892 et 1893.

Référence >>> Patrimoines Martinique

Ruines du corps de garde

Ces ruines sont invisibles de l'extérieur de la Pointe.