Situé dans le parc de Marly,
le Musée-Promenade de Marly-le-Roi
retrace l’histoire du domaine de Louis XIV, son évolution sous Louis XV et Louis XVI.
Une partie du parcours est consacrée à la célèbre machine de Marly destinée à alimenter en eau les fontaines et les bassins de Marly ainsi que ceux de Versailles.
Enée
a conquis par sa valeur les hommes et les dieux, Junon (Héra) comprise.
Son fils Iule (autre nom d'Ascagne, ce nom confère à la famille des Julii dont Jules César est membre, une ascendance divine) voit sa puissance grandir.
Vénus (Aphrodite) supplie son père Jupiter (le père des dieux, mais une légende moins courante fait d'Aphrodite, la fille de Zeus et de Dioné) de donner à son fils une parcelle d'immortalité. Jupiter l'exauce et elle lave dans les eaux du Numicius (petit fleuve issu des eaux du lac d'Ostie) les parties mortelles d'Enée. Puis elle oignit son corps d'un parfum divin, toucha ses lèvres avec un mélange d'ambroisie et de suave nectar (deux boissons divines rendant immortel), et fit de lui un dieu. Le peuple le nomma Indigète et on lui fit place dans un temple et sur des autels (les dieux Indigètes sont des dieux latins réservés à des ancêtres divinisés).
François Boucher,
né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770,
est un peintre français, représentatif du style rococo.
François Boucher est l'exemple même de l'artiste à qui tout réussit : prix de Rome, commandes prestigieuses, faveurs de Madame de Pompadour ...
Sa virtuosité, son travail acharné, son invention perpétuelle se portèrent aussi bien sur la peinture de chevalet que sur la peinture murale décorative, les modèles pour porcelaine ou tapisseries, les décors d'opéra ... avec un art toujours très sensuel.
Peintre de la femme, il “est un de ces hommes qui signifient le goût d'un siècle, qui l'expriment, le personnifient et l'incarnent”. (E. et J. de Goncourt, L'Art du XVIIIe siècle)